TPE
LE
Pacemaker
Par Julien VACHEROT, Eva REVNIC, Angela EL KASSIS et Inès ATEK
La révolution cardiaque
La circulation du sang dans les vaisseaux sanguins parcourant le corps humain est assurée grâce à une série de contractions appelées systoles et de relâchements appelés diastole du muscle cardiaque (myocarde). Le phénomène de la révolution cardiaque est constitué de tous les éléments permettant au sang de faire le tour de l’organisme : d’amener aux cellules des organes les particules (nutriments et oxygène dont elles ont besoin) puis de rejeter les déchets reçus à la sortie des organes. Une des expériences les plus simples pour montrer la révolution cardiaque est la prise de pouls qui permet de percevoir les ouvertures et fermetures des différentes valvules du cœur (bruits appelés les battements du cœur). On peut également trouver l’électrocardiogramme, qui permet de mesurer l’activité électrique du cœur et ainsi le rythme cardiaque.
Une révolution cardiaque a une durée de moins d’une seconde, dépendant de plusieurs critères et notamment de l’effort fourni par la personne lors de la mesure (un sportif en plein effort a un cycle cardiaque plus élevé que quelqu’un restant assis devant sa télévision). Elle est dirigée par des influx électriques envoyés par le nœud vital situé à la base des oreillettes et transmis dans tout le cœur par le faisceau de Hiss (le système nerveux cardiaque). Elle peut être divisée en trois étapes:
La première phase est la diastole Durant celle-ci, les valvules sigmoïdes sont fermées et le ventricule se remplit de sang reçu par les veines, une contraction de l'oreillette terminant le remplissage. Puis les valvules aurico-ventriculaires par lesquelles le sang arrivait des veines se referment. Le ventricule rempli de sang est alors coupé du reste du cœur, toutes les valvules étant fermées. Il va alors se contracter (opération dite de la systole ventriculaire). La pression au sein du ventricule augmente ainsi (à la fin de la diastole, il est de 205 ml environ, quantité appelée le volume télédiastolique).
La seconde étape est celle de la systole auriculaire. Durant celle-ci, une partie du sang contenue (environ 75 ml, quantité appelée volume d’éjection systolique) dans le ventricule est rejetée à une grande vitesse due à la forte pression dans le réseau des vaisseaux sanguins. Il reste alors un peu moins de 130 ml de sang dans chaque ventricule (volume télésystolique).
La troisième étape est appelée systole ventriculaire. La fin de la systole auriculaire a provoqué une baisse de la pression dans le ventricule qui peut à nouveau se dilater, n’étant plus entièrement rempli de sang. Quand la pression est revenue à son niveau d’origine, c’est la fin de la révolution cardiaque et le début d’une nouvelle diastol
Pour illustrer cela, on peut trouver de nombreuses animation sur internet, comme: http://www.biologieenflash.net/animation.php?ref=bio-0011-3
